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PYTHYPOTHEQUE
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    Pierre-Yves Thériault, Directeur de la division hypothécaire au Centre Financier Mirabel.

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Nouvelle hausse ou statu quo?

9/5/2023

 
“Alors mon PYT, à quoi devons-nous nous attendre en ce qui a trait à la prochaine décision de la Banque du Canada prévue pour le 6 septembre prochain…? S’il te plaît, ne me dit pas que tu crois que le taux directeur augmentera encore?!”  


Ah… mesdames et messieurs, fringantes et fringants, vous savez bien que je ne suis qu’un simple courtier hypothécaire! Les questions d’ordre économique ne sont pas ma spécialité ni mon champs d’expertise premier… Je me permettrai quand même de vous partager mon humble opinion puisque vous semblez si préoccupés. 


Une chose me semble claire, c’est qu’aucune diminution de taux n’est envisageable pour le moment, alors nous pouvons tout de suite écarter du revers de la main la très faible probabilité que le taux directeur soit diminué d’ici les prochains jours. 


Voilà une chose de faite.


La Banque du Canada prendra plusieurs facteurs en considération afin de rendre la décision qui s’impose selon elle : comment l’activité économique globale évolue, quelle-est la fluctuation récente du PIB (Produit intérieur brut) canadien, comment réagit le marché de l’emploi et de quelles manières se manifestent les habitudes de dépenses des consommateurs canadiens et les nouveaux investissements d’entreprises? 
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Ça en fait du stock à analyser!
En plus de devoir considérer et évaluer les éléments économiques mondiaux, il faut également prendre en compte les éléments géopolitiques internationaux! Allez, parlez-moi du fameux projet de “loi 96” qui fait énormément jaser et réagir ici au Québec. Vous n’êtes pas sans savoir que suite à l’adoption de ce projet de loi qui oblige l’utilisation de la langue française sur les sites transactionnels d’entreprises étrangères, plus d’une douzaine de ces entreprises ont cessé de vendre leurs produits et d’offrir leurs services dans la province.  Plusieurs observateurs voient cette loi comme un potentiel frein au commerce international… et quels seront “les noeuds” juridiques que nous rencontrerons dans l’application de cette loi? Tout cela reste à voir.


Chez nos voisins américains, l’IRA (Inflation Reduction Act), ce plan protectionniste qui fêtait son premier anniversaire suite à son adoption le 15 août dernier par l’administration Biden, se veut une mesure qui est d’abord économique, mais il nous est impossible de ne pas la voir également comme une mesure politique qui favorise le rapatriement en territoire américain des chaînes d’approvisionnements stratégiques liées à la transition énergétique. Nous avons été témoins ces dernières années de nombreuses tensions diplomatiques entre Beijing et Washington, alors sachant que “le pays du Milieu” contrôle plus de 75% de la chaîne d’approvisionnement mondiale en panneaux solaires, on comprend qu’il s’agit d’une situation inconfortable pour l’Oncle Sam et que ce dernier cherche à diminuer sa dépendance face aux forces étrangères dans son approvisionnement en biens stratégiques. Dieu sait que les dessous de la politique de mononcle peuvent être assez drastiques, parlez-en à Noam Chomsky. 


Ah, les joies de la mondialisation! Pour citer l’un de mes acteurs favoris, Denzel Washington dans son rôle de Robert McCall, le Justicier (et j’ai bien aimé le 3e chapitre de cette saga d’ailleurs), “lorsque vous priez pour la pluie, vous devez également faire face à la boue”.


En jetant un coup d’oeil rapide aux données récemment publiées relativement au PIB canadien, elles semblent encourageantes puisque celles-ci sont plus faibles que ce qui était préalablement anticipé. Toutefois, chères amies et chers amis, n’oublions pas que l’économie canadienne continuait de déjouer “les prévisions les plus alarmistes” en matière de croissance au début de 2023 (+3,1% au premier trimestre). Selon Statistique Canada, la croissance du PIB annualisée a fait preuve d’une surprenante vigueur dans ce premier trimestre (T1), atteignant 3,1% alors qu’elle était de 0% au T4 2022, surpassant la prévision initiale de la Banque du Canada qui était de 2,3%. L’augmentation du PIB au T1 a été certes tirée par une hausse significative de 5,7% sur un an des dépenses de consommation, ce qui vient expliquer la moitié de la croissance globale sur le trimestre, et les “prévisionnistes" de référence que sont l’OCDE, le FMI & la Banque du Canada ont d’ailleurs été contraints de réviser à la hausse leurs perspectives de croissance pour 2023 d’un point de plus que ce qui était prévu en fin de 2022. Reste que ces prévisionnistes anticipent néanmoins toujours un recul de l’économie canadienne à partir du second semestre de 2023 et que ce ralentissement devrait se poursuivre jusqu’en 2024.


Malgré le fait que la politique monétaire vise à préserver la valeur de la monnaie tout en maintenant une inflation à un niveau bas, stable et prévisible, et que la Banque du Canada n’aie pas fermé la porte quant à une éventuelle hausse de taux suite au nouveau rebond de l’inflation entre juin et juillet 2023, il serait somme toute surprenant que le taux directeur soit augmenté le 6 septembre prochain. À l’exception de la CIBC, qui anticipe une nouvelle hausse de 25 points de base, les grandes banques canadiennes estiment que la Banque du Canada maintiendra le taux directeur en septembre mais que ce dernier restera élevé et stable jusqu’au moins le T2 de 2024, prédisant du même coup un retour de l’inflation à 2% en mi-2025 approximativement.


Considérant que cette même politique monétaire canadienne influence directement les taux  d’intérêts hypothécaires variables mais que les taux fixes sont davantage ajustés selon les rendements obligataires, qui eux, changent constamment, il est fort probable que les détenteurs de taux variables auront droit à un répit plus que bienvenu demain suite aux nombreuses hausses des derniers mois. Quant aux taux hypothécaires fixes, il se peut bien que ceux-ci diminuent progressivement cet automne avant de diminuer peut-être plus drastiquement cet hiver et au printemps 2024. N’ayant pas de boule de cristal comme JoJo Savard, ne m’obligez pas à parier la maison là-dessus!


Demeurons prudents et vigilants, les choses peuvent changer du tout au tout en un  simple battement d’aile de papillon… n’est-ce pas Ashton?
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Échéance du dernier terme, quoi faire pour le prochain?

4/25/2023

 
"Alors mon PYT, où s’en vont les taux d’intérêts hypothécaires d’ici les prochains mois…? J’arrive à la date d’échéance de mon dernier terme, que me recommandes-tu pour mon prochain?”  

Ah… mesdames et messieurs, fringantes et fringants, vous avez toujours de très pertinentes questions!

Je vous l’accorde, nous vivons une période mouvementée au niveau des taux hypothécaires. Après une baisse impressionnante durant la pandémie, nous avons ensuite été témoin d’une hausse tout aussi impressionnante, et cela pour 8 annonces consécutives de la Banque du Canada entre mars 2022 et janvier 2023, portant son taux directeur à 4,50%, son plus haut niveau depuis 2007.

Prédire l’évolution des taux hypothécaires dans les prochains mois est une question complexe qui relève de plusieurs facteurs, et ceux-ci doivent tous être considérés. Quelles sont les tendances et l’état de l’économie mondiale, comment se comporte le marché immobilier canadien, et l’économie canadienne dans son ensemble, et plus spécifiquement l’inflation, où s’en va-t-elle …?

Commençons par quelques faits.

Lors d’une récente actualisation des scénarios de références émis par la Banque du Canada, on remarque que l’inflation, qui est mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) au pays, est descendue à 5,2 % pour février 2023. Les experts de la Banque du Canada s’attendent à ce que cette inflation continue de diminuer relativement rapidement pour s’établir autour de 3 % au milieu de l’année 2023 et baisse ensuite plus progressivement pour revenir à la cible de 2 % à la fin de 2024. 

Certains économistes et experts hypothécaires voient ces signaux d’un bon oeil, entraînant ainsi une diminution graduelle des taux d’intérêts dans un avenir prochain. D’autres s’attendent plutôt à ce que les taux restent stables pour un bon moment. Certains pourraient également vous dire que le pire est à venir et même que des perspectives “apocalyptiques” sont à prévoir, comme l’avait mentionné François Trahan lors de son passage remarqué à l’émission Zone Économie du journaliste Gérald Fillion il y a de cela quelques semaines sur Radio-Canada.   

Ce que je peux vous dire, c’est qu’il est plus délicat présentement de recommander le taux variable à ma clientèle pour leur hypothèque car personne n’a de boule de cristal claire et précise sur ce sujet, et personne ne peut affirmer être en mesure de prévoir comment les taux d’intérêts évolueront exactement quand et comment. Ajoutez à ces considérations que les réductions offertes sur le marché pour votre taux variable vous permettrons d’obtenir un taux 5 ans, dans le meilleur des cas pour un achat assuré à ratio élevé, de 5,75%, pratiquement 1,30% plus élevé que certains termes fixes 5 ans offerts actuellement à la même institution financière. Il faudra donc être enclin à payer plus cher maintenant pour potentiellement faire des économies au courant de l’année prochaine avec votre taux variable.

Présentement, je recommande davantage la prudence et la stabilité.

Maintenant, il faut évaluer votre situation personnelle dans cet ensemble là. Ceux qui me connaissent le savent, je place toujours la flexibilité hypothécaire en tête de liste comme étant la condition la plus importante d’une hypothèque, mais cette flexibilité à un prix, et ce prix est cher…
Chaque cas est unique. Si vous considérez votre situation relativement stable, sans déménagement ou rupture sur le plan personnel par exemple, considérer un 4 ans fixe peut être envisagé et avantageux pour vous. S’il y a un doute sur votre niveau de stabilité, de peut-être opter pour un taux fixe mais sur un terme plus court, comme un 2 ou 3 ans, est sage avant de considérer un terme aussi long que 5 ans. 

Finalement, il est très payant de magasiner son taux d’intérêt hypothécaire en vue d’un renouvellement, surtout si celui-ci se pointe le bout du nez dans les prochaines semaines.

Vous savez que je suis toujours là pour vous. Contactez-moi! J’aurai le plaisir d’évaluer votre situation afin de prendre une décision éclairée. ​​
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Est-ce le bon moment pour acheter ?

10/24/2022

 
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“Alors mon PYT, est-ce le bon moment pour acheter ?” 
À cette question, mesdames et messieurs, et vous jeunes fringantes et fringants qui me lisez avec curiosité aujourd’hui, voici ma réponse.

D’abord, il y a eu la pandémie, durant laquelle vous deviez déposer une quinzaine, une vingtaine, voir une trentaine d’offres d’achat (si ce n’est pas plus…) avant d’en voir une être acceptée, pour vous procurer une propriété à un prix fort probablement bien au-dessus de son prix affiché de plusieurs dizaines de milliers de dollars ! 

Le vendeur exigeait alors que vous payiez son nouveau certificat de localisation puisque son ancien était depuis peu expiré, en plus de laisser tomber la condition de l’inspection, pour ressentir qu’il vous faisait une fleur de vous laisser obtenir sa propriété à seulement 85 000$ au dessus du prix qu’il affichait compte-tenu que ce dernier avait reçu 27 offres d’achat pour son unifamiliale à Laval. Wow ! Il fallait vraiment tomber en amour, être frappé d’un puissant coup de foudre, et tenir à ce bien immeuble pour un bon moment avant de le revendre, afin que cet investissement puisse être rentable pour vous et fasse un semblant de sens. 

Oui, les taux hypothécaires étaient historiquement bas, sous le seuil des 2% autant en fixe qu’en variable, mais était-ce vraiment une situation gagnante pour acheter, je vous pose la question ? Franchement, je ne recommandais pas à mes clients d’aller jusque là car … entre vous et moi, ce genre d’acquisition était très risqué, surtout s’il s’agissait de votre premier achat. Qu’arrivera-t-il si votre propriété a soudainement besoin de travaux importants, si les taux d’intérêts augmentent, si vous vous séparez de votre douce moitié ? Vous vendrez certainement à perte, en plus de fort probablement devoir payer une pénalité hypothécaire pour briser votre prêt si vous ne rachetez pas ailleurs. Pas idéal…!

D’un autre côté, puisque les taux ont monté en flèche depuis le mois de mars dernier suite à la première hausse du taux directeur de la Banque du Canada, votre capacité d’emprunt maximale à significativement diminuée. Oui, avec votre revenu familial de 120 000$ brut, vous étiez en mesure en début d’année d’emprunter 543 400$ et aujourd’hui, si votre dossier est impeccable et que vous n’avez aucune dette, ce sera serré pour un emprunt de 451 516$ ! 

Le 26 octobre prochain, la plupart des experts s’entendent pour dire que le taux directeur sera à nouveau augmenté de 50 points de base, et le 7 décembre prochain, pourquoi pas d’un autre 25 points de base ? Il faut bien trouver une solution pour contrer l’inflation ! Ceci aura un impact direct sur les taux préférentiels des institutions financières prêteuses, donc conséquemment, sur le taux de qualification avec lequel je devrai calculer votre capacité maximale d’emprunt, diminuant ainsi à nouveau votre montant d’emprunt de plusieurs dizaines de milliers de dollars. Pas jojo comme scénario. 

Mais permettez-moi de vous montrer le bon côté des choses. 
Votre dossier est solide, vous avez de bons revenus stables, de l’actif, peu ou presque pas de dettes; ne perdez pas espoir ! Après une hausse fulgurante d’environs 35% des valeurs d’un océan à l’autre pour les propriétés résidentielles, on s’attend à ce que ces valeurs se stabilisent, voir diminuent momentanément. Mes collègues courtières et courtiers immobiliers sur le terrain me le confirment, la négociation immobilière est de retour! Il est probable désormais que vous soyez en mesure d’obtenir votre propriété au prix affiché, voir en-dessous, et que certaines opportunités se présenteront alors qu’auparavant, l’inventaire des propriétés à vendre était bien en deçà de la demande des acheteurs potentiels. 

Moins de compétition, plus de marge de manoeuvre pour naviguer le marché.  Certes, il est primordial de bien préparer votre stratégie d’acquisition et de conserver votre budget équilibré, d’être en mesure de pallier aux imprévus, afin de se lancer en confiance sur le marché. Reste que comme le mentionne notre GSP national : la clé du succès réside dans la bonne préparation !

“Alors mon PYT, est-ce le bon moment d’acheter ?” 
Regardons votre situation dans son ensemble.


​Nous pourrions être agréablement surpris du résultat…


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